Je viens de terre bretonne et j’ai l’esprit voyageur. Mon parcours professionnel est marqué par l’agilité et la fertilisation croisée : j’ai quitté le collège après la 6e, obtenu le certificat d’études primaires, un CAP d’employée familiale (ce que l’on appelait « l’école ménagère »…) — puis mon rêve d’enfant s’est réalisé… et cela sans études secondaires : j’ai intégré l’école d’infirmières de l’Assistance Publique de Paris (Hôpital Bichat) grâce à un concours d’entrée, bien que je n’aie aucun diplôme du secondaire.

Après un séjour d’été dans les Hautes-Alpes, diplôme d’infirmière en poche (janvier 1974), je pars vivre et travailler à Grenoble. Mais je m’ennuie vite… alors je pars six mois avec mon sac à dos, et traverse avec deux amis les États-Unis, le Mexique, le Guatemala, le Nicaragua, le Panama jusqu’au Pérou.

À mon retour, je décide de suivre la formation d’infirmière anesthésiste. Diplômée, avec deux ans d’expérience dans cette spécialité (chirurgie cardiaque et vasculaire, réanimation au service des urgences du CHU de Grenoble), et bien que passionnée, je me sens à nouveau à l’étroit. Je décide alors d’intégrer l’Institut d’Études Politiques de Grenoble. Sans baccalauréat, je passe le concours de la 3e voie… note synthèse : 14/20 (je ne savais même pas ce que cela représentait…) et lors de l’oral d’admission, on me reconnaît un « haut potentiel ».

Diplômée de l’IEP de Grenoble en 1987, et devenue maman d’un petit garçon en 1986, je pars six mois en Afrique anglophone (Kenya, Ouganda). À mon retour, je suis recrutée dans une administration territoriale départementale (ex-DASS), dans les Hauts-de-France. Après trois mois, je suis promue directrice adjointe, en charge de la mise en œuvre de la politique du RMI, du service social départemental et de la PMI. Deux réformes que j’avais proposées au Conseil Départemental sont votées en 1990 : une mesure de logement adapté pour les personnes en grande précarité, et un programme de formation pour les assistantes maternelles.

Mais après un an et demi, je réalise que cet environnement n’est pas fait pour moi. Je démissionne et quitte la fonction publique hospitalière et territoriale.

Je passe alors 9 mois à Paris VIII et j’obtiens un DESS en Conseil en organisation et conduite de l’innovation technologique et sociale. Prête pour une nouvelle aventure, je frappe à la porte de Bossard Consultants : je suis recrutée dans le pôle Service Public/Santé. Je découvre alors ma véritable voie : le conseil en management et en organisation, que j’apprends par compagnonnage. C’est encore aujourd’hui, pour moi, la voie royale.

Je crée mon propre cabinet de conseil (Betsabeh PLURIEL CONSULTING) en août 2006, renommé juridiquement MFR Consulting en décembre 2019 (nom commercial : B. PLURIEL CONSULTING).

En parallèle de ce parcours très rationnel, je continue de faire confiance à mon intuition et de nourrir mon intelligence émotionnelle. J’expérimente et j’étudie plusieurs techniques de développement personnel : rebirth, reiki, hypnose, psychologie jungienne (5 ans d’analyse de rêves), chamanisme…

En 2018, je suis certifiée en Appreciative Inquiry (IFAI), puis en coaching EMCC en 2020. En 2021, je me forme aux neurosciences auprès de David Lefrançois, directeur de l’Institut des Neurosciences de Tel-Aviv.

Au cours des cinq dernières années, j’ai voyagé en Inde, en Afrique, en Amérique, au Moyen-Orient, où j’ai eu le plaisir de découvrir les richesses des cultures traditionnelles, nomades, amérindiennes, chamaniques, indiennes, hindoues, musulmanes… où je me sens toujours chez moi — plutôt à l’Est qu’à l’Ouest. Et je veille à intégrer cette dimension dans mes prestations de coaching d’entreprise, tant individuelles que collectives.

Mes expériences professionnelles me donnent le privilège de travailler avec des environnements très variés, grâce à mon expertise méthodologique. Je travaille ainsi avec tous types de profils de managers :